samedi 26 décembre 2015

Les décorations de 2015


Médaille de la chanson française 2015
de l’Académie Française

Le 3 décembre 2015, sous la coupole de l’Académie Française, Véronique a reçu la Médaille de la chanson française, pour l’ensemble de ses chansons. 

Extrait du discours prononcé par Jean-Christophe Rufin : “… Véronique Sanson est trop jeune encore pour qu’on le dise, mais tout le monde le sait et Jean-Loup Dabadie n’a pas peur de l’affirmer : cette artiste exceptionnelle laissera une trace lumineuse dans l’histoire de la chanson française. Auteur, compositeur et interprète – sa voix semble danser entre les pleins et les déliés de ses musiques, classiques ou jazzy –, elle a empli son œuvre d’une émotion inouïe et elle nous rappelle que cet art de la chanson n’est en rien un art mineur, puisqu’on y on trouve des maîtres comme Prévert, Trénet, Gainsbourg ou Léo Ferré.
Véronique Sanson, la blonde dont les mots et les rêves se déhanchent sur son piano, a été souvent
récompensée – Grand Prix de la SACEM, Victoire d’honneur de la musique – pour des titres comme Besoin de personne, Amoureuse et sa merveilleuse Chanson sur ma drôle de vie. Aujourd’hui, elle est touchée au cœur (et nous l’a dit) par ce rayon tombé du haut de la Coupole de l’Académie française. Nous applaudissons ici une grande artiste.”





Photos © Michel Monsay, Académie française :

Avec Hélène Carrère d’Encausse,
Secrétaire perpétuel de l’Académie française :


Photo et texte © Violaine Sanson-Tricard :
Un bœuf sous la Coupole de l'Académie Française :
un slam de Marc Alexandre Oho Bambé, Prix de Poésie Paul Verlaine,
pour Véronique Sanson, grande médaille de la chanson française.
Pas sûre que le mot "cool" soit encore dans le dictionnaire,
alors on va utiliser ceux dont on est sûr qu'ils sont agréés :
inattendu, surprenant, décapant, joyeux, rare, jubilatoire.
Bon c'était vraiment bien en fait.

Photos © Christian Meilhan :




Prix Spécial de la Sacem 2015

Le 30 novembre 2015, Véronique a reçu des mains de Pierre Palmade le Prix Spécial de la Sacem 2015 – elle avait déjà obtenu le Grand Prix de la Chanson en 1991. 


Répétitions aux Folies Bergère, vers 17 heures. Les musiciens sont déjà tous sur scène. L’ingé son est aux manettes, commande des essais à chaque instrument. Très bonne ambiance : ça dit des conneries, ça rigole. Un backliner a même dégoté une perruque blonde et se dirige vers le piano !
On croise Alain Chamfort, Gérard Pont et la maîtresse de cérémonie Héléna Noguerra qui passe en chantonnant, pas traqueuse pour deux sous.  
Dominique Bertram veut répéter Bernard’s song qui n’est pas au programme. Pour lui, enchaîner Étrange comédie et Drôle de vie, “c’est pas terrible”. Il ne sait pas encore que la remise de la médaille se fera entre les deux titres mais fait preuve d’une belle intuition : Véronique clôturant la soirée, le public réclamera effectivement un bonus… Pour l’heure, c’est Mehdi Benjelloun qui fait la voix lead sur Bernard’s song, toujours aussi surprenant dans ses aigus…  

Photo © Christian Meilhan 

Véronique arrive avec une bonne heure de retard mais une excuse béton : COP 21 oblige, il a fallu deux heures pour venir de Triel…
Une bise (une vraie !) à tout le monde et la voilà déjà assise derrière le piano, écharpe encore autour du cou. Elle souhaite commencer par Étrange comédie et on reste sidéré devant son pouvoir de concentration. Elle entre de plein-pied dans les textes, ses “Je t’aime, tu sais” de la fin du titre sont d’emblée totalement bouleversants. Elle demande pourtant à la recommencer puis à faire Toi et moi, Drôle de vie et enfin Alia Soûza pour se chauffer la voix – et aussi parce qu’on leur a dit qu’ils avaient le temps.
Tout est maintenant archi en place. Reste à attendre 4 à 5 heures avant de remonter sur scène… Elle se dirige vers sa loge, embrasse Alice Dona qui la salue d’un sonore “Ma Véro ! Ma Véro !”. Maquillage, coiffage et interviewage (50 minutes inside, Télé Matin, BFMTV et L’Express) sont au programme. On préfère s’éclipser, après quelques considérations philosophiques avec Steven Madaio sur le trottoir – la cérémonie étant diffusée en direct sur YouTube.

Photo © SIPA

Le passage de Véronique (montage ici) était précédé d’un portrait que l’on peut voir ici.

vendredi 13 mars 2015

"Les années américaines"


"Les années américaines", c’est une année de tournée (avec des dates à l’Olympia en février et en avril 2015, mais aussi deux Palais des Sports en octobre, des festivals – Francofolies, Paléo festival etc. et un ultime Olympia le 9 janvier 2016). C’est aussi le titre du double CD best of  sorti en février, puis de l’édition Deluxe 3 CD (ainsi que leur version en double LP vynile). À l'origine, c’est d’abord un beau livre, paru chez Grasset le 21 janvier 2015, co-écrit avec mon complice Yann Morvan :



Tout a commencé en février 2012, lorsque Véronique a retrouvé son cahier d’écriture des chansons du Maudit :

  © L. Calut

Puis en mai de la même année, dans l’appartement des parents de Véronique et Violaine (le fameux 5e étage), avec la découverte des ektas de Patrick Goldschmidt. Enfin, à Triel, avec celle des ektas de la série de la pochette du Maudit :


• 2 juin 2014 : signature d’un contrat avec les éditions Grasset.
 Avec Violaine après la signature du contrat, devant l’objectif de notre éditrice

27 juillet 2014 : première séance de relecture par Véronique à Triel
© LC

• 4 janvier 2015 : annonce sur le site officiel ici
• 16 janvier 2015 : 7 pages dans Grazia
• 18 janvier 2015 : 1 page dans Le Journal du Dimanche
• 19 janvier 2015 : quelques lignes dans Femme actuelle
• 20 janvier 2015 : Yann donne une interview au blog Paroles d’Actu  :
http://parolesdactu.canalblog.com/archives/2015/01/20/31348118.html

• 21 janvier 2015 : sortie du livre !
• 22 janvier 2015 : 4 pages dans Jour de France
• 22 janvier 2015 : enregistrement d’On n’est pas couché
Les z’heureux z’auteurs et leur sujet bien-aimé dans une loge du Pavillon Gabriel
après l’enregistrement d’On n’est pas couché, vers 1 heure du mat’ 
© Christian Meilhan

• 24 janvier 2015 : chronique dans Télé Loisirs :

• 27 janvier 2015 : 1 page dans Nice-Matin :

• 5 février 2015 : Yann donne une interview à Jean-Yves Dana, de La Croix :

Le livre « Véronique Sanson, les années américaines », que vous publiez chez Grasset en compagnie de Laurent Calut, présente une série de photos inédites de la chanteuse, datant des années 1970, ainsi que d’autres documents jamais montrés, comme des brouillons de ses chansons. D’où vous viennent de tels trésors ?
Ce sont des choses trouvées en fouillant chez elle ou chez ses parents. Laurent et moi connaissons Véronique Sanson depuis de nombreuses années, nous écrivons des textes destinés à ses programmes ou ses CD. Nous gérons aussi son site Internet. Nous sommes comme des enfants lorsqu’elle nous invite chez elle, dans sa maison des Yvelines, et nous autorise à fouiller dans le grenier. Nous y découvrons des cartons jamais ouverts, des choses étonnantes que nous scannons et archivons. Articles de journaux, photos, enregistrements…
Après la mort de leurs parents, Véronique et sa sœur nous ont demandé de faire du tri dans les documents que gardait leur mère. Nous avons alors découvert, il y a deux ou trois ans, cette série de diapositives prises à Hawaï, des photos restées dans leur coffret en plastique depuis quarante ans et qui refaisaient surface. En les revoyant, Véronique a retrouvé beaucoup de souvenirs qui leur étaient liés. Les cahiers de manuscrit, avec ses repentirs, ratures et premières versions de chansons, en revanche, elle les avait gardés et savait où ils se trouvaient.
En quoi ces photos sont-elles si singulières ?
Leur caractère exceptionnel tient au fait que Véronique n’a jamais trop aimé montrer sa féminité. Elle nous apparaît le plus souvent en jean et tee-shirt, comme elle est dans la vie. La voir en tunique couleur feue est très inhabituel, en maillot de bain encore plus. S’affirme sur ces images prises sur des plages d’Hawaï son attitude assez ferme, le plus souvent, qui se mêle à des expressions d’enfant perdue dans le regard. Tout cela est à mettre en lien avec les moments très tourmentés qu’elle vivait à l’époque, des moments très solitaires souvent, assez durs à supporter pour la jeune femme de 25 ans qu’elle était, aussi rebelle qu’elle fût.
Comment elle-même a-t-elle réagi en redécouvrant ces documents ?
Nous nous sommes mis à écrire à partir de ces photos, à partir de ce que nous pensions savoir de son existence d’alors. C’est aussi le moment où est né son fils, Christopher, devenu un immense musicien, auteur de chansons extraordinaires, qui est l’enfant de cette histoire. Comme nous l’avons toujours fait, nous lui avons soumis nos textes. Les choses se passent ainsi avec elle, il faut lui montrer des choses déjà prêtes et elle réagit, laisse remonter ses souvenirs, explique comment les choses sont passées en réalité s’il y a des inexactitudes. Loin de la perturber, l’exercice l’intéresse, et elle lève le voile elle-même sur ce passé que l’on imagine parfois difficile à aborder si l’on considère les émotions douloureuses que véhiculent certaines de ses chansons. Mais les chansons sont une chose, la vie en est une autre. Et Véronique ne manque ni d’humour, ni de recul sur ce qui a pu lui arriver. Elle aime expliquer cette façon de foncer tête baissée, quitte à expliquer qu’elle s’est fait une bosse et qu’une bosse, ça peut faire mal. On rit beaucoup avec elle, et mon grand regret demeure dans le fait qu’elle ne s’est jamais véritablement racontée elle-même, avec ses propres mots.
Sa tournée actuelle autour de ce qu’elle a vécu il y a quarante ans est-elle partie de cette découverte de votre part ?
D’une certaine manière oui. Tout est parti de là, sans doute, sur le plan de l’envie. Dès 2012, nous avons insisté auprès de Warner Music, sa maison de disques, pour que l’album Amoureuse soit réédité à l’occasion de ses 40 ans. Véronique elle-même n’est pas sur la nostalgie, elle nous laisse volontiers assumer cette part du travail. De son côté, je peux vous dire qu’elle travaille sur un projet d’album, elle a huit chansons déjà prêtes, très réussies, et la tournée actuelle lui permet de prendre plus de temps pour finir ce travail. Pour elle, faire l’Olympia sur ses années 1970 n’a rien d’opportuniste parce qu’elle n’aurait rien de nouveau à dire. C’est une cure de jouvence qui lui permet de se replonger dans des chansons qu’elle-même a oubliées. Je l’ai vue se remettre à les jouer au piano, dépossédée de toute mémoire sur ces morceaux, cherchant les doigtés. Du coup le défi de cette tournée l’a intéressée comme une vraie nouveauté. La réaction du public, qui s’est rué sur les places, ravi lui aussi de retrouver cette période, montre qu’il y a aussi une attente de ce côté, une curiosité plus grande que pour un concert plus habituel.


• 5 février 2015 : Meilleures ventes de la Fnac dans Le Point :

(Fnac Gennevilliers, merci Rémi L. pour la photo !)

• 12 février 2015 : Meilleures ventes de la Fnac dans Le Point :

• 13 février 2015 : dernier concert à l'Olympia avant le départ en tournée. On réalise en quittant la loge de Véronique vers 2 heures du matin que, finalement, elle a écrit pendant ces deux semaines boulevard des Capucines un magnifique chapitre supplémentaire à notre livre…

• 1er mars 2015 : parution dans Sud Ouest :

• 2 mars 2015 : interview pour chroniclefred.com :
http://chroniclefred.com/2015/03/veronique_sanson_annees_americaines/

• 8 mars 2015 : chronique dans Platine (n° 204, mars-avril) signée Éric Chemouny :

• 12 mars 2015 : mise en ligne d’une interview pour le groupe facebook Les années américaines, créée par Pat Plume

• 28 mars 2015 : lors d’une interview de Bernard Mabille dans On n’est pas couché, Léa Salamé ressort le livre pour lui lire sa calamiteuse chronique de l’Olympia 1974, à voir ici

• 29 mars 2015 : chronique dans Le Matin Dimanche (Suisse) :

• 7 avril 2015 : merci à Candice Mahout qui, dans la rubrique Culture & vous sur BFM TV, dit beaucoup de bien du livre ! À voir ici

• 25 avril 2015 : apparition du visuel de couverture dans la finale de The Voice. À voir ici

• 26 avril 2015 : apparition du visuel de couverture dans Vivement dimanche Alex Lutz. À voir ici

• 15 mai 2015 : mention du livre dans Les Grosses Têtes sur RTL, dont Véronique est l'invitée-mystère (en écoute ici). L’émission a été captée et diffusée sur Paris Première le 19 juin. On y voit une nouvelle fois Laurent Ruquier le livre à la main.

• 12 août 2015 : découverte de la magnifique nouvelle affiche de la tournée d’automne, à partir d’une des photos du livre (choisie par Véronique) signée Patrick Goldschmidt.

• 9 octobre 2015 : reportage sur BFM TV (filmé le 29 septembre à Triel) dans lequel on voit Véronique, le livre à la main.

• 13 octobre 2015 : reportage au 20 h de TF1 (filmé le 30 septembre à Triel) dans lequel on voit à nouveau Véronique, le livre à la main !

• 20 octobre 2015 : critique du 3CD en ligne signée Doc Sillon (Muziq) avec mention du livre ici.

• 4 novembre 2015 : surprise dans Les Inrockuptibles !

• 25 novembre 2015 : Télérama recommande de saines lectures

• 10 juin 2016 : sortie du dernier volet, le DVD live, “Les années américaines, le film” en deux formats : DVD + 2 CD et Blu-Ray + 2 CD