vendredi 13 mars 2015

"Les années américaines"


"Les années américaines", c’est une année de tournée (avec des dates à l’Olympia en février et en avril 2015, mais aussi deux Palais des Sports en octobre, des festivals – Francofolies, Paléo festival etc. et un ultime Olympia le 9 janvier 2016). C’est aussi le titre du double CD best of  sorti en février, puis de l’édition Deluxe 3 CD (ainsi que leur version en double LP vynile). À l'origine, c’est d’abord un beau livre, paru chez Grasset le 21 janvier 2015, co-écrit avec mon complice Yann Morvan :



Tout a commencé en février 2012, lorsque Véronique a retrouvé son cahier d’écriture des chansons du Maudit :

  © L. Calut

Puis en mai de la même année, dans l’appartement des parents de Véronique et Violaine (le fameux 5e étage), avec la découverte des ektas de Patrick Goldschmidt. Enfin, à Triel, avec celle des ektas de la série de la pochette du Maudit :


• 2 juin 2014 : signature d’un contrat avec les éditions Grasset.
 Avec Violaine après la signature du contrat, devant l’objectif de notre éditrice

27 juillet 2014 : première séance de relecture par Véronique à Triel
© LC

• 4 janvier 2015 : annonce sur le site officiel ici
• 16 janvier 2015 : 7 pages dans Grazia
• 18 janvier 2015 : 1 page dans Le Journal du Dimanche
• 19 janvier 2015 : quelques lignes dans Femme actuelle
• 20 janvier 2015 : Yann donne une interview au blog Paroles d’Actu  :
http://parolesdactu.canalblog.com/archives/2015/01/20/31348118.html

• 21 janvier 2015 : sortie du livre !
• 22 janvier 2015 : 4 pages dans Jour de France
• 22 janvier 2015 : enregistrement d’On n’est pas couché
Les z’heureux z’auteurs et leur sujet bien-aimé dans une loge du Pavillon Gabriel
après l’enregistrement d’On n’est pas couché, vers 1 heure du mat’ 
© Christian Meilhan

• 24 janvier 2015 : chronique dans Télé Loisirs :

• 27 janvier 2015 : 1 page dans Nice-Matin :

• 5 février 2015 : Yann donne une interview à Jean-Yves Dana, de La Croix :

Le livre « Véronique Sanson, les années américaines », que vous publiez chez Grasset en compagnie de Laurent Calut, présente une série de photos inédites de la chanteuse, datant des années 1970, ainsi que d’autres documents jamais montrés, comme des brouillons de ses chansons. D’où vous viennent de tels trésors ?
Ce sont des choses trouvées en fouillant chez elle ou chez ses parents. Laurent et moi connaissons Véronique Sanson depuis de nombreuses années, nous écrivons des textes destinés à ses programmes ou ses CD. Nous gérons aussi son site Internet. Nous sommes comme des enfants lorsqu’elle nous invite chez elle, dans sa maison des Yvelines, et nous autorise à fouiller dans le grenier. Nous y découvrons des cartons jamais ouverts, des choses étonnantes que nous scannons et archivons. Articles de journaux, photos, enregistrements…
Après la mort de leurs parents, Véronique et sa sœur nous ont demandé de faire du tri dans les documents que gardait leur mère. Nous avons alors découvert, il y a deux ou trois ans, cette série de diapositives prises à Hawaï, des photos restées dans leur coffret en plastique depuis quarante ans et qui refaisaient surface. En les revoyant, Véronique a retrouvé beaucoup de souvenirs qui leur étaient liés. Les cahiers de manuscrit, avec ses repentirs, ratures et premières versions de chansons, en revanche, elle les avait gardés et savait où ils se trouvaient.
En quoi ces photos sont-elles si singulières ?
Leur caractère exceptionnel tient au fait que Véronique n’a jamais trop aimé montrer sa féminité. Elle nous apparaît le plus souvent en jean et tee-shirt, comme elle est dans la vie. La voir en tunique couleur feue est très inhabituel, en maillot de bain encore plus. S’affirme sur ces images prises sur des plages d’Hawaï son attitude assez ferme, le plus souvent, qui se mêle à des expressions d’enfant perdue dans le regard. Tout cela est à mettre en lien avec les moments très tourmentés qu’elle vivait à l’époque, des moments très solitaires souvent, assez durs à supporter pour la jeune femme de 25 ans qu’elle était, aussi rebelle qu’elle fût.
Comment elle-même a-t-elle réagi en redécouvrant ces documents ?
Nous nous sommes mis à écrire à partir de ces photos, à partir de ce que nous pensions savoir de son existence d’alors. C’est aussi le moment où est né son fils, Christopher, devenu un immense musicien, auteur de chansons extraordinaires, qui est l’enfant de cette histoire. Comme nous l’avons toujours fait, nous lui avons soumis nos textes. Les choses se passent ainsi avec elle, il faut lui montrer des choses déjà prêtes et elle réagit, laisse remonter ses souvenirs, explique comment les choses sont passées en réalité s’il y a des inexactitudes. Loin de la perturber, l’exercice l’intéresse, et elle lève le voile elle-même sur ce passé que l’on imagine parfois difficile à aborder si l’on considère les émotions douloureuses que véhiculent certaines de ses chansons. Mais les chansons sont une chose, la vie en est une autre. Et Véronique ne manque ni d’humour, ni de recul sur ce qui a pu lui arriver. Elle aime expliquer cette façon de foncer tête baissée, quitte à expliquer qu’elle s’est fait une bosse et qu’une bosse, ça peut faire mal. On rit beaucoup avec elle, et mon grand regret demeure dans le fait qu’elle ne s’est jamais véritablement racontée elle-même, avec ses propres mots.
Sa tournée actuelle autour de ce qu’elle a vécu il y a quarante ans est-elle partie de cette découverte de votre part ?
D’une certaine manière oui. Tout est parti de là, sans doute, sur le plan de l’envie. Dès 2012, nous avons insisté auprès de Warner Music, sa maison de disques, pour que l’album Amoureuse soit réédité à l’occasion de ses 40 ans. Véronique elle-même n’est pas sur la nostalgie, elle nous laisse volontiers assumer cette part du travail. De son côté, je peux vous dire qu’elle travaille sur un projet d’album, elle a huit chansons déjà prêtes, très réussies, et la tournée actuelle lui permet de prendre plus de temps pour finir ce travail. Pour elle, faire l’Olympia sur ses années 1970 n’a rien d’opportuniste parce qu’elle n’aurait rien de nouveau à dire. C’est une cure de jouvence qui lui permet de se replonger dans des chansons qu’elle-même a oubliées. Je l’ai vue se remettre à les jouer au piano, dépossédée de toute mémoire sur ces morceaux, cherchant les doigtés. Du coup le défi de cette tournée l’a intéressée comme une vraie nouveauté. La réaction du public, qui s’est rué sur les places, ravi lui aussi de retrouver cette période, montre qu’il y a aussi une attente de ce côté, une curiosité plus grande que pour un concert plus habituel.


• 5 février 2015 : Meilleures ventes de la Fnac dans Le Point :

(Fnac Gennevilliers, merci Rémi L. pour la photo !)

• 12 février 2015 : Meilleures ventes de la Fnac dans Le Point :

• 13 février 2015 : dernier concert à l'Olympia avant le départ en tournée. On réalise en quittant la loge de Véronique vers 2 heures du matin que, finalement, elle a écrit pendant ces deux semaines boulevard des Capucines un magnifique chapitre supplémentaire à notre livre…

• 1er mars 2015 : parution dans Sud Ouest :

• 2 mars 2015 : interview pour chroniclefred.com :
http://chroniclefred.com/2015/03/veronique_sanson_annees_americaines/

• 8 mars 2015 : chronique dans Platine (n° 204, mars-avril) signée Éric Chemouny :

• 12 mars 2015 : mise en ligne d’une interview pour le groupe facebook Les années américaines, créée par Pat Plume

• 28 mars 2015 : lors d’une interview de Bernard Mabille dans On n’est pas couché, Léa Salamé ressort le livre pour lui lire sa calamiteuse chronique de l’Olympia 1974, à voir ici

• 29 mars 2015 : chronique dans Le Matin Dimanche (Suisse) :

• 7 avril 2015 : merci à Candice Mahout qui, dans la rubrique Culture & vous sur BFM TV, dit beaucoup de bien du livre ! À voir ici

• 25 avril 2015 : apparition du visuel de couverture dans la finale de The Voice. À voir ici

• 26 avril 2015 : apparition du visuel de couverture dans Vivement dimanche Alex Lutz. À voir ici

• 15 mai 2015 : mention du livre dans Les Grosses Têtes sur RTL, dont Véronique est l'invitée-mystère (en écoute ici). L’émission a été captée et diffusée sur Paris Première le 19 juin. On y voit une nouvelle fois Laurent Ruquier le livre à la main.

• 12 août 2015 : découverte de la magnifique nouvelle affiche de la tournée d’automne, à partir d’une des photos du livre (choisie par Véronique) signée Patrick Goldschmidt.

• 9 octobre 2015 : reportage sur BFM TV (filmé le 29 septembre à Triel) dans lequel on voit Véronique, le livre à la main.

• 13 octobre 2015 : reportage au 20 h de TF1 (filmé le 30 septembre à Triel) dans lequel on voit à nouveau Véronique, le livre à la main !

• 20 octobre 2015 : critique du 3CD en ligne signée Doc Sillon (Muziq) avec mention du livre ici.

• 4 novembre 2015 : surprise dans Les Inrockuptibles !

• 25 novembre 2015 : Télérama recommande de saines lectures

• 10 juin 2016 : sortie du dernier volet, le DVD live, “Les années américaines, le film” en deux formats : DVD + 2 CD et Blu-Ray + 2 CD




jeudi 12 mars 2015

Interview par Pat Plume

Noël 1975 au “5ème étage”
Collection personnelle Véronique Sanson

Entretien pour le groupe facebook Les années américaines
(publié ici pour en faciliter la lecture)

Laurent Calut, acceptez vous de répondre à quelques questions pour Les années américaines ?
Avec plaisir ! Mais je ne sais pas si je tiendrai le vouvoiement jusqu’au bout…

Comment êtes vous rentré dans la galaxie de Véronique ? Comment son univers est devenu le tien ?
Moi je voulais un autre chemin ;) Au-delà de sa musique, c’est le personnage tout entier qui m’a séduit. Ma sœur avait ses premiers 45 tours en 1972, j’ai craqué un peu plus tard, avec Cent fois et On m’attend là-bas qui passaient beaucoup en radio. Je suis allé la voir à l’Olympia pour la première fois en février 1976 [Je crois savoir que vous l’avez vue un an avant, j’en suis éternellement jaloux !], mais je ne l’ai vraiment rencontrée qu’à l’automne 1979, dans sa loge de l’Olympia. Sa secrétaire Katia nous a présentés. Je l’avais connue en commençant Harmonies.

Loge de l’Olympia, octobre 1979 © Christine Neveu

Pouvez-vous nous raconter la naissance d’Harmonies, le fanzine ?
En 1977, j’ai téléphoné aux parents de Véronique. Leur numéro était dans l’annuaire, il fallait tenter sa chance. Colette, sa maman, avait “le cœur en bandoulière” : sa “petite fille” habitait aux États-Unis. On était en plein dans les “années américaines”.
J’allais la voir régulièrement et un jour, elle m’a annoncé la naissance d’un fan-club. J’ai pris contact avec la fille qui venait d’avoir cette idée, Carole Lévy. On a fait un premier numéro de 4 pages ensemble et elle a disparu à l’étranger. J’ai continué l’aventure avec des magazines photocopiés au départ, puis imprimés par la maison de disque, jusqu’en 1985. J’avais toujours voulu être du côté de ceux qui délivraient les informations, j’avais l’impression que c’était quelque chose que je savais faire…

Parlez nous de Colette et René.
C’était des gens absolument incroyables. Les évoquer fait remonter beaucoup de souvenirs. J’aimerais tellement me dire que tout est comme avant, qu’on peut encore les appeler… Je regrette de ne pas avoir été plus présent dans les dernières années de leurs vies. C’est surtout Colette que je voyais. Je ne ratais pas un mot de nos échanges. Je me souviens avoir ressenti l’urgence de lui dire combien je l’aimais après le départ de son mari. Elle avait cette façon incroyable de dire les choses, avec les mots les plus justes possibles et toujours en glissant des expressions qui n’appartenaient qu’à elle.

 © Archives Filipacchi

Aujourd’hui, ses filles ont l’âge qu’elle avait quand j’ai commencé à lui rendre visite et j’entends parfois comme un écho dans leurs voix. C’est également le cas avec Isabelle de Funès, qui a eu 70 ans l’année dernière, et dont la façon de parler aujourd’hui ma rappelle beaucoup celle de Colette. J’ai envie de dire que ces femmes magnifiques, avec des côtés qu’on apparente généralement plus facilement aux hommes, appartiennent à une époque qu’on voudrait voir durer toujours…
De René, je garde le souvenir d’un homme joyeux qui aimait les bons mots lui aussi. Les voir se vouvoyer après tant d’années de vie commune était quand même un truc totalement fou !

On a déjà beaucoup écrit sur le livre “Les années américaines”. Finalement qui en a pris l’initiative et comment s'est faite l’écriture à deux de cette épopée américaine ?
À l’origine, l’idée d’un livre est née en mai 2012 quand Violaine nous a appelés, Yann et moi, pour nous dire qu’elle avait retrouvé un sac de photos dans l’appartement des parents. Il y avait là des boites d’ektas dont celles prises à Hawaii en 1975. J’ai tout de suite visualisé un beau livre grand format sur papier mat, un peu à la façon de ces mooks (entre le magazine et le livre) qu’on trouve chez W H Smith rue de Rivoli, par exemple. Mais j’ai vite compris qu’aucun éditeur ne serait intéressé… On en a reparlé avec Violaine lors d’un dîner bien plus tard, en décidant d’ajouter au projet le fameux cahier d’écriture du Maudit que Véronique avait retrouvé entre temps. Violaine nous a formidablement aidé à tout concrétiser parce qu’elle y a tout de suite cru. Elle nous a obtenu un rendez-vous avec une éditrice chez Grasset (celle qui avait publié le livre de François Bernheim sur Guillaume Depardieu). Le rendez-vous s’est bien passé mais l’éditrice a été claire : l’ADN de Grasset, c’est le texte ! Le livre est donc devenu un “trois-en-un” : un tiers de photos, un tiers de fac-similés des cahiers de Véronique (outre le cahier orange, on avait également retrouvé le gros cahier vert qui commence avec l’écriture des textes de Vancouver) et un dernier tiers de texte. Il a fallu faire très vite puisqu’on voulait bien sûr que la sortie du livre coïncide avec les dates de l’Olympia qui venaient juste de se décider.
L’écriture à deux s’est faite très naturellement en fonction de nos loisirs et de nos envies. J’avais emprunté à Triel un cahier que Véronique avait dû commencer il y a très longtemps et qui ne lui servait plus, en me disant que ça influerait sur l’inspiration et que ça nous porterait chance… Lorsqu’elle a reçu les premières pages, Véronique a cherché à savoir qui avait écrit quoi, mais je ne suis pas certain qu’elle y soit parvenue…
  
Comment s’est fait le choix des photos ?
Avec Yann – et j’en profite une nouvelle fois pour dire que cette aventure a été un magnifique travail à deux – on a fait un premier choix, qu’on est allé soumettre à Véronique fin juillet. Outre les photos d’Hawaii 75, on voulait utiliser les photos d’octobre 1972 de Tori Lenze (retrouvées chez Véronique), mais aussi d’autres photos rares. Marc Kraftchik venait de croiser le photographe responsable des premiers clichés professionnels de Véronique tout juste signée chez WEA, Christian Rose, qui a rencontré Michel Berger dans un bureau de la maison de disque en décembre 1971 pour écouter le premier album avant de shooter Véronique.

© Christian Rose

On a contacté Ken Otter, ami de longue date de Véronique, qui nous a proposé une sélection parmi les quelques 200 photos qu’il a prises en 1976-77. On possédait déjà les rarissimes photos de Dominic Lamblin, qu’on voulait absolument publier (Steve Stills en studio avec Véronique et Michel Berger en octobre 1972, c’est quand même du lourd !). On voulait aussi vérifier si Daniel Decamps avait gardé sa série de la pochette du 45 tours How many lies (hélas, il nous a raconté avoir laissé la plupart de ses diapos chez WEA à l’époque). On a même contacté Antonin Kratochvil (auteur des photos de pochette du Live 76 et d’Hollywood) mais on n’a pas réussi à s’entendre. Enfin, on tenait à avoir des photos de Tony Frank. Lors d’un rendez-vous in extremis au mois d’août, il nous a apporté quelques ektas retrouvés peu de temps auparavant. Parmi elles, une photo qu’il pensait avoir perdue : celle de la salle de bains de Bel Air découverte en 1978 en tout petit format dans un Salut. Et pour finir, on a glissé quelques polaroïds trouvés à Triel. Le tout avec l’accord de Véronique bien sûr.

Collection personnelle Véronique Sanson

La bataille la plus difficile a concerné le choix de la photo de couverture. Avec Violaine, notre choix était fait dès le début. Restait à convaincre la principale intéressée… Au mois d’octobre à Triel, lors du tournage du documentaire de Mireille Dumas, on a demandé leur avis à tous ceux qui présents (maquilleuse, preneur de son, cameraman…). Le résultat a été sans appel, tout le monde aimait cette photo et pensait que c’était un bon choix de couverture ! Mireille s’est montrée très convaincante, y décrivant Véronique comme "rebelle, insolente,  moderne… et surtout très jolie".


Comment s’est fait le choix des pages du cahier de Véronique ?
Là, ça a été plus simple, on a choisi les titres qui collaient avec le texte. On a tout de même fait figurer quelques lignes inédites (page 22) et le texte de Louise (page 77) écrit en 1976 – mais enregistré seulement en 1992. Le cahier dans lequel elle a composé Hollywood a été perdu (et même vraisemblablement volé) ; la feuille volante retrouvée scotchée dans le cahier vert (page 103) avec le texte de Grandes villes (J’ai perdu ton adresse) en faisait peut-être partie…
Dans l’émission On n’est pas couché, lorsque Laurent Ruquier mentionne à Véronique la phrase “J’ai vieilli d’au moins 10 ans en 7 mois” et qu’elle ne se souvient pas l’avoir dite, c’est assez compréhensible : il ne s’agit pas de quelque chose qu’elle a dit des années après mais d’une pensée écrite à l’époque sur son cahier de composition du Maudit – Elle s’en servait aussi parfois comme  journal intime.

Comment s’est faite la maturation de ces années américaines depuis le mois de juin jusqu’à ces derniers jours ?
Véronique parle aujourd’hui d’un “alignement d’étoiles” et elle a raison ! Au moment où la tournée s’est décidée, son nouvel album n’était pas encore suffisamment avancé pour pouvoir en lancer la promotion avec celle de l’Olympia. L’idée de la placer sous la bannière étoilée des “années américaines” a été immédiatement adoptée. Véronique a continué à enregistrer ses nouvelles chansons en même temps que la relecture des épreuves du livre lui remettait en mémoire les titres de cette glorieuse période. Sa capacité à se remettre dans les doigts des chansons qu’elle n’avait pas chantées depuis des siècles et surtout à enchaîner les journées de répétitions avec le début de la promo m’a carrément épaté !
 
Avez-vous quelque chose à dire sur le prochain album ?
J’ai simplement hâte que tout le monde puisse l’écouter !

Comment avez-vous rencontré Yann Morvan ?
On s’est connu tout petits, on devait avoir 20 ans ! On peut trouver des textes qu’il a écrits dans les numéros du fanzine Harmonies. Il avait déjà un ton bien à lui, une façon très imagée de parler de Véronique. On est toujours restés en contact, mais j’ai découvert son travail sur l’intégrale Et voilà ! en même temps que tout le monde. L’intégrale, c’est vraiment son bébé.

Comment avez-vous rencontré Pat Plume ?
C’est encore une histoire du siècle dernier… C’est Colette Sanson qui me l’a présenté en 1978 lors de la projection du film de Fina Torres et Kanou Benattar, Véronique Sanson, De l’autre côté du rêve. Rien ne laissait présager alors qu’il deviendrait un jour Pat Plume !

Vous voulez dire que vous l’avez connu quand il était timide ?
Il n’avait pas encore rencontré quelqu’un qui enfin l’étonne (rires)

Merci Laurent ! 



On peut écouter Pat Plume ici