jeudi 28 février 1980

“Frankreichs Superstar Véronique Sanson in Deutschland“ (Februar 1980)

Un (petit) pas hors des limites des années 1970... jusqu'en février 1980, date à laquelle Véronique effectue une tournée en Allemagne (cf. Harmonies 4, ici). A cette occasion, elle participe à au moins deux shows télé : le célèbre Bio’s Bahnhof le 7 février (Amoureuse et Celui qui n’essaie pas en direct avec ses musiciens) et LiederCircus le 15 mars (Ma révérence et Mi-maître, mi-esclave en play-back). La presse locale l’encense (la promo avant les concerts, les critiques après). Ci-dessous, quelques articles (dont certains en photocopie) pour germanophiles nostalgiques...
L’occasion également de rappeler que deux de ses titres ont été repris en allemand : Chanson sur ma drôle de vie par
Jasmine Bonnin et Amoureuse, devenu en 1976 Was wär' ich ohne dich (Sanson - G. Müller-Schwanke) par Gitte Haenning que l'on peut écouter sur Deezer ici.
 
 
Bio’s Banhof

Hanovre, le 16 février 1980. © Katia Miramon



Hanovre, final avec le petit saxo en plastique. © Katia Miramon


Berlin. © Katia Miramon
 
Avec Curd Jürgens, dans les coulisses d’une émission de télé
© Wolfram Jürgen Mehl, Hamburg

samedi 1 décembre 1979

N° 3, hiver 1979


Enfin un numéro que je n'ai pas envie de renier ! Mieux structuré, avec ses textes sur 2 colonnes, faisant la part belle aux photos de Christine, cet Harmonies-là commence à ressembler à quelque chose. Pendant que les fichiers se téléchargeaient, je relisais mon papier sur l'Olympia avec un demi-sourire... Après tout, je n'avais que 19 ans ! Et mes vocations commençaient à prendre forme (le journalisme, la photo, la mise en page)...
J'avais saisi les textes sur ma vieille Remington, sans penser encore à réduire ses gros caractères à la photocopieuse (ce sera pour le prochain numéro) et écrit à la main le courrier des lecteurs, pour apporter une différence, comme on changerait de police aujourd'hui.
Invité de ces pages, Alain Chamfort ou la rencontre d'un type vraiment bien, ne maniant pas la langue de bois, très abordable (on restera en contact quelques temps). Il venait tout juste de sortir Manureva.
Une de mes photos préférées de Véronique se trouve sur la dernière page. Christine l'a prise dans la loge de l'Olympia (où Katia nous a fait passer), après le spectacle, au moment exact où Véronique me dit "Ma maman m'a beaucoup parlé de toi"... 2 autres photos du même soir, plus bas.


Véronique, entre Christine et moi, à Orly fin janvier 1980
(départ pour la tournée allemande). © Katia

Ci-dessous, une petite pub qu'on comptait distribuer dans les concerts de la tournée 1979. je ne suis pas sûr qu'on l'ait fait...

dimanche 30 septembre 1979

N° 2, automne 1979









De ce numéro 2, il me reste peu de pages originales, plus souvent les photocopies (et quelques tirages photo), même pas un numéro complet agrafé.
De façon générale, on peut dire qu'on n'y a pas apporté trop de soin : photos collées à l'emporte-pièce, légendes et titres écrits à la main, texte saisi sur toute la largeur de la page (illisible). J'ai essayé de nettoyer les scans au maximum...
Pour ce numéro, comme pour le suivant, une nouvelle collaboratrice, Christine Neveu, fan de Véronique bien sûr, mais surtout passionnée de photo (elle a un labo chez elle) et accessoirement d'astrologie (voir page 3). Avec elle, je vais voir Véro dans l'émission de Michel Drucker sur RTL (extraits d'émission en écoute ici et ).
Sur la couverture, deux photos que je trouve vraiment magnifiques et dont je ne connais pas l'auteur. L'une était dans un cadre sur la cheminée chez Katia, l'autre pas loin (une 3e de cette même série figure en couverture du 45 tours japonais "Féminin"/"How many lies").
Katia Miramon appelle un jour à Antony. Elle travaille pour Colette, pour Bernard Saint-Paul (chez qui nous sommes allés, je ne sais plus pour quelle raison. La seule chose dont je me souvienne est son impressionnante collection de 33 tours au sol, contre les plinthes, tout autour de l'appartement). On se rencontre, on s'entend bien, on va se voir souvent. D'ailleurs, on se voit toujours. Elle a maintenant un profil MySpace ici.
Quant à Véronique, on en parle, on en parle... mais on ne la voit jamais. A ce propos, une anecdote vraiment calamiteuse : mes deux comparses des numéros précédents ont l'idée un soir sans crier gare de se rendre à Orgeval (où Véronique loue une maison, jusqu'au jour où "il n'y aura plus de bal..."). Je ne suis pas très chaud, mais si par miracle elles voient Véronique, je m'en voudrais sans doute... Nous voilà partis. Arrivés en ville, on trouve sans mal la maison (vue dans la presse). On sonne. On nous ouvre. En fait, il y a deux maisons. Et dans la "petite" habite quelqu'un de la famille des propriétaires qui nous reçoit, nous fait patienter en nous disant qu'il va téléphoner dans la "grande maison". Véronique répond, logiquement, qu'elle ne peut pas nous recevoir, qu'elle a une "rage de dents". On retraverse le parc pour sortir - et je jette quand même un coup d'œil vers une fenêtre allumée... où j'aperçois Véronique, en pleine forme, en train de faire la cuisine pour ses amis... Le pire, c'est le lendemain quand j'ai au bout du fil une voix nasillarde et hésitante qui demande à parler à Laurent et me dit qu'il ne "faut pas venir comme ça, sans prévenir"... L'imitation est plutôt bonne et je marche... Rires gras de l'autre côté, c'était Carole...
Egalement au sommaire de ce numéro, Kate Bush. Son premier album en 1978 a été pour moi une vraie révélation. Alors, bien sûr, on ne va pas rater le concert. Surtout qu'on ne le sait pas encore, mais il n'y en aura jamais d'autre. Kate Bush n'a fait, à ce jour, qu'une seule tournée mondiale en 30 ans de carrière. Elle se concentre sur la production de ses (rares) albums. Dans la salle, Michel Berger (et France Gall). Après le dernier rappel, elle revient dire quelques mots en français. S'il elle en avait dit un de plus, il aurait été coupé (c'est la fin de la cassette). On peut l'écouter ici.

Une autre photo de la série chez Katia.
© Christine Neveu