jeudi 31 janvier 1985

"Numéro ultime", janvier 1985

"Numéro ultime". Avec un point final. Quel cinéma ! ;-)
Ce numéro semble le plus abouti, même si les pages s'ouvrent peut-être un peu trop à Katia Miramon, à mon ami Egon Kragel, très présent aujourd'hui sur internet avec un blog poético-photographique – et pas suffisamment à Véronique directement. Tout y est propre, bien rangé (les crédits sous l'édito), il y a des filets un peu partout. Bien sûr, il y a encore ce motif léopard pour rappeler qu'on est bien dans les années 80 ("A decade that taste forgot", comme disent les Anglais).  
Pourquoi arrêter ? well, d'abord ce journal n'avait plus vraiment de raison d'être : Véronique vivait en France, avait un bon attaché de presse ; on parlait d'elle dans les médias, on la voyait plus souvent à la télé. Plus besoin de relais. Mais surtout, l'aventure piétinait : plus grand monde à interviewer, pas grand chose à raconter, l'impression d'avoir (déjà) fait un peu le tour de la question...
Et puis, mine de rien, ça représentait beaucoup de mon temps libre !
Je suppose aussi que j'espérais inconsciemment qu'il se passe quelque chose de nouveau. Je crois à une certaine "théorie de la disponibilité" : on ferme une porte, alors une autre s'ouvre, qui débouche sur une nouvelle aventure... Mais ce ne fut pas le cas. Il fut juste question peu après - à la faveur d'une rencontre dans les coulisses d'un concert de Véronique avec une fille dynamique et ambitieuse et dont j'ai hélas oublié le nom - de monter un fanzine pour tous les artistes Warner. Il y eut même un rendez-vous pris avec Jean-Pierre Bourtayre, alors directeur de production, mais personne n'était vraiment emballé - moi y compris pour être tout à fait honnête...
A suivre, prochainement, une interview que j'aurais aimé réaliser en 1981... Mais les choses se font en leur temps...

Ci-dessous, l'ultime Newsletter, glissée dans le journal, suivie de la page que j'envoyais aux nouvelles demandes d'abonnement...


© Valérie Thieulent

© Christine Le Mentec

Le 6 novembre de la même année, dans Libé, cette interview de Véronique par Alain Pacadis, chroniqueur mondain, incontournable noctambule pilier du Palace (photo Claude Gassian).

lundi 31 décembre 1984

Newsflashes 1 à 3, 1983-84



3 dernières photocopies baptisées Newsflashes en référence à une des chansons de l'album Fearless de Nina Hagen, avant l'ultime numéro d'Harmonies...

Avec le recul, je me dois de dire que je suis choqué par cette façon de présenter mes choix musicaux (très arbitraires), allant jusqu'à l'appel au boycott d'une chanson de France Gall ! Je ne peux mettre ça que sur le compte de mon inexpérience...

Fin 1983, sort le n° 7 de "Chanson 84" (rédacteur en chef : Jean-Louis Foulquier, interview Gardner et photos Alain Gardinier).







samedi 31 décembre 1983

Newsletters 5 à 10, 1982/83







Dans l'attente d'une nouvelle parution (éternellement reportée), ces quelques nouvelles sur des pages définitivement plus graphiques, surtout quand on regarde les vignettes. Apparemment, le motif imprimé léopard était à la mode...
Pas trace d'une Newsletter 4, il se peut que ce soit la page glissée dans le n° 7... Fin 82, lorsque j'annonce que je m'absente pour tout le mois de décembre, c'est juste que je suis appelé à faire mon service national... Un vrai cauchemar ! Surtout avec la perspective des trois semaines d'Olympia fin 83... Heureusement, grâce à un sacré coup de pouce de la chance, je rentrerai à la maison après quelques six trop longues semaines en Allemagne...
Annoncée dans une des Newsletter, cette bio, que j'actualisais au fur et à mesure :

vendredi 30 septembre 1983

N° 8, automne 1983













L'avant-dernier numéro et ses 24 pages (la plus grosse pagination).
Les exemplaires imprimés, eux, comportent une inversion de pages qui faisait que les 2 pages sur les Roche Martin (et leur redoutable fond léopard) n'étaient pas en vis-à-vis.

Je me souviens que Véronique, qui découvrait le magazine imprimé dans les coulisses de l'Olympia, n'était pas emballée par la couverture ("On ne voit que mes dents")...
Pages 4-5, des photos d'elle en compagnie de son fils, qui fait maintenant carrière sous le nom de Chris Stills.
Dans les 2 pages suivantes, il y a un beau lapsus à propos du nouveau titre : Le temps des assassins ! :)
L'interview de Nina Hagen a été faite par 3 journalistes : Egon Kragel (que j'accompagnais en tant que photographe et qu'on retrouvera dans le dernier numéro d'Harmonies), Madame Ming (qui officie toujours à la radio, sous le nom de Laurence Aloir, sur RFI) et Philippe Cohen Solal de Radio 7 (qui est devenu l'un des membre du trio Gotan Project). Deux courts morceaux audios de l'interview ici et .Quelques jours après l'interview, on accompagnait la chanteuse et sa perruque rouge dîner sur les grands boulevards, après son passage remarqué dans l'émission de Denisot (elle y avait fait des galipettes, retiré sa perruque dorée pour exhiber ses cheveux ras et fait rire Coluche avec ses grimaces).
Pages 18 à 21, la retranscription d'une bonne interview de Véronique, sorte de longue conversation avec celle qu'on appelait sur Radio 7 la Castafiore, Michèle Halberstadt, aujourd'hui productrice de cinéma. Pour les nostalgiques de cette antenne, il existe un site : ici.
Dans les pages courrier, la première signature, "Yann M., de Brest", correspondant bien sûr à Yann Morvan, ami, "banque de données" et biographe officiel de Véronique.
En dernière page, le visuel de ce qui devait être un mini-album et qui ne verra finalement jamais le jour. Il me reste un seul et unique exemplaire du foulard (cf. plus bas).

Glissée dans ce numéro, cette page :

 © Marc Bréant, 15 novembre 1983

© Philippe Petit, Concert de l'été 1983

 
Enfin, cette page, prévue pour les nouvelles demandes d'abonnement, indiquant déjà la fermeture après la parution du numéro 9/10 :