À l’Exposition universelle d’Osaka de 1970, le Commissaire Général
de la délégation française n’est autre que René Sanson, le père de Véronique.
Elle y fera cette année-là de fréquents voyages, en alternance avec sa sœur Violaine.
France Soir, 16 juillet 1970
Paris Match, juillet 1970
… et dans la presse japonaise
À partir de 1972, ses 45 tours et ses albums y sont distribués.
Les pressages japonais – réputés supérieurs aux nôtres - sont très recherchés.
Les photos utilisées pour les pochettes sont souvent différentes, voire inédites.
Et les livrets intérieurs comportent également des photos rares.
1973 • Besoin de personne / I needed nobody
1973 • Mariavah / L’irréparable
1974 • Chanson sur ma drôle de vie / Toute seule
1974 • Le maudit / Véronique
1974 • Alia Soûza / L’étoile rouge
1974 • French Sounds (promo) • Alia Souza
Face A : Colombus / Francis Lai
Face B : Véronique Sanson / Paco Ibanez
1976 • Une maison après la mienne / Sad limousine
1976 • Amoureuse (live version) / Amoureuse (studio version)
1977 • Féminin / How many lies
1979 • Ma révérence / Fais-moi une mélodie
1980 • Celui qui n’essaie pas / Mi-maître, mi-esclave
PHOTOS TROUVÉES DANS LES INSERTS DES 33 TOURS
1972 • Véronique Sanson
1972 • De l’autre côté de mon rêve
1976 • Vancouver
1976 • Live at the Olympia

1976 • Les fées de Paris
(Véronique Sanson / Jeanne Marie Sens / France Gall / Françoise Hardy)

1977 • Hollywood
1979 • 7ème
1981 • Laisse-la vivre
1973 • Mariavah / L’irréparable
1974 • Chanson sur ma drôle de vie / Toute seule
1974 • Le maudit / Véronique
1974 • Alia Soûza / L’étoile rouge
1974 • French Sounds (promo) • Alia Souza
Face A : Colombus / Francis Lai
Face B : Véronique Sanson / Paco Ibanez
1976 • Une maison après la mienne / Sad limousine
1976 • Amoureuse (live version) / Amoureuse (studio version)
1977 • Féminin / How many lies
1979 • Ma révérence / Fais-moi une mélodie
1980 • Celui qui n’essaie pas / Mi-maître, mi-esclave
PHOTOS TROUVÉES DANS LES INSERTS DES 33 TOURS
1972 • Véronique Sanson
1972 • De l’autre côté de mon rêve
1976 • Vancouver
1976 • Live at the Olympia

1976 • Les fées de Paris
(Véronique Sanson / Jeanne Marie Sens / France Gall / Françoise Hardy)

1977 • Hollywood
1979 • 7ème
1981 • Laisse-la vivre
COUPURES DE PRESSE
Fan Magazine, du 3 au 9 septembre 1973
FM Fan n° 7, automne 1975
TRADUCTION (merci Shigeko S.) :
Cet été, Véronique Sanson avait prévu de rentrer en France, dans la maison familiale, pendant que son mari, Stephen Stills, effectuait une tournée de concerts. Mais en raison de problèmes de visa, elle n’a pas pu quitter les États-Unis, et les vacances ont été improvisées à Hawaï. Sa mère, Mme Sanson, qui se réjouissait à Paris à l’idée de revoir sa fille et son petit-fils Christopher, en fut profondément déçue. Elle finit pourtant par se ressaisir et prit l’avion pour rejoindre Véronique à Hawaï, laissant seul à Paris le père de la chanteuse.
Le nom de Véronique Sanson est devenu connu au Japon surtout grâce à son mariage avec Stephen Stills. Membre central du célèbre groupe Crosby, Stills, Nash & Young, Stephen avait annoncé son mariage en mars 1973. La nouvelle fut un véritable choc : non seulement ce mariage était inattendu, mais en plus, il unissait une star américaine à une jeune chanteuse-compositrice française, belle et en pleine ascension.
À cette époque, son premier album Véronique Sanson – De l’autre côté de mon rêve (paru au Japon sous le titre « Histoire d’amour ») était déjà disponible. Le hasard voulait que les deux artistes soient produits par la même maison de disques, Warner-Pioneer, mais même les responsables japonais connaissaient encore peu la jeune Française : « Oui, nous avons sorti son disque, mais… », disaient-ils vaguement.
Pourtant, quiconque avait écouté ne serait-ce qu’un morceau de son disque avait été frappé par cette fraîcheur, cette naïveté délicate et ce son résolument moderne. Sa musique, empreinte d’une sensibilité internationale, dépassait les frontières de la chanson française, et chaque nouvel album marquait une évolution nette et impressionnante.
Sa biographie, souvent racontée de façon approximative, mérite d’être précisée ici. Née à Paris le 24 avril 1949, Véronique aime la musique depuis son enfance et apprit le piano en autodidacte. En rentrant de l’école, elle posait son cartable et se précipitait vers le clavier, délaissant volontiers ses devoirs. Comme elle n’a jamais pris de cours, elle ne sait toujours pas lire ni écrire la musique.
Cela ne l’empêche pas de concevoir elle-même les arrangements orchestraux de ses albums — un travail de longue haleine, car elle doit dicter ses idées au piano à un musicien qui les transcrit sur partition.
À la fin d’août 1964, elle fut frappée par une maladie soudaine, due à un virus semblable à celui de l’encéphalite japonaise. Elle s’en remit, mais cette épreuve laissa de nombreux trous dans sa mémoire — épisode qu’on appela plus tard sa « perte de mémoire ». « Quand une amie est venue lui rendre visite après sa convalescence, elle lui a dit : “Comme tu as grandi !” — mais Véronique ne la reconnaissait pas du tout, » raconte sa mère, le regard assombri.
Les époux Sanson vinrent au Japon en 1970 comme représentants officiels du pavillon français à l’Exposition universelle d’Osaka, où ils séjournèrent près d’un an. Véronique et sa sœur Violaine vinrent à leur tour, en alternance ; Véronique resta environ un mois. Elle venait tout juste de publier son premier 45 tours, et elle assistait avec passion aux répétitions des artistes du pavillon français, montant parfois sur scène pour chanter en secret. Elle nourrissait alors déjà son rêve de devenir chanteuse ; sa venue au Japon était donc avant tout personnelle.
Ses deux premiers albums, Véronique Sanson et De l’autre côté de mon rêve (paru au Japon sous le titre Poèmes d’amour et de pas), furent produits par Michel Berger, qui était à la fois son producteur et son compagnon. Cependant, après que Véronique tomba subitement amoureuse de Stephen Stills, leur relation se transforma simplement en amitié.
Dans la maison des Sanson vit encore aujourd’hui un petit chien blanc, offert par Michel Berger, qu’ils ont baptisé Gershwin, en hommage au compositeur américain que Véronique vénère tant.
Pourquoi Stephen Stills a-t-il été à ce point fasciné par elle, au point de vouloir l’épouser presque sur un coup de tête ? On ne le comprit pas tout de suite à l’annonce de leur mariage. Mais en écoutant ses trois albums, on saisit aisément : Véronique est belle, certes, mais elle possède surtout une douceur, une générosité et une musicalité rare. Son univers dépasse celui des chanteuses françaises traditionnelles ; il est empreint d’une fraîcheur et d’une ampleur qui ne pouvaient qu’émouvoir un musicien comme Stills.
Peu d’artistes français ont réussi à s’imposer en Angleterre ou aux États-Unis. Mis à part Johnny Hallyday ou Sylvie Vartan, chanteurs de rock dès leurs débuts, il n’y a guère que Charles Aznavour, dont She (Hier encore) avait fait sensation outre-Manche. Aujourd’hui, Michel Polnareff prépare sérieusement ses débuts américains ; s’il réussit, il ne sera que l’un des deux — avec Véronique — à pouvoir franchir cette barrière.
En tant qu’auteure-compositrice, son talent n’est plus à prouver. Sa chanson Amoureuse, issue de son premier album, a été reprise par Helen Reddy et Kiki Dee, et le disque de Véronique elle-même fut un grand succès non seulement en France, mais aussi aux Pays-Bas et en Suisse. Le titre a d’ailleurs remporté le prix de la meilleure chanson de l’année aux Pays-Bas en 1974.
En écoutant son troisième album, auquel Stephen a participé, on ne doute plus qu’elle rejoindra bientôt des artistes comme Carole King ou Carly Simon au rang des grandes figures de la chanson internationale.
Revenue en France au printemps dernier pour une tournée de concerts, elle y a rencontré un succès éclatant : les fans se pressaient dans les loges, la couvrant de demandes d’autographes et d’embrassades. Elle paraissait heureuse, épanouie, comme un poisson dans l’eau.
Peu après, on rapporta qu’elle aurait confié ne plus vouloir quitter la France ; aussitôt, les rumeurs allèrent bon train sur une éventuelle rupture avec Stephen.
Le couple vit dans une région isolée du Colorado, ce qui alimente souvent les bruits les plus inquiétants. Véronique garde dans sa chambre un pistolet et un fusil — une précaution inhabituelle pour une Française, peu accoutumée aux armes à feu. En France, comme au Japon, la possession d’armes par les particuliers est interdite ; elle avoue donc qu’en l’absence de son mari, elle a peur et refuse de rester seule à la maison.
Peut-être est-ce cette sensibilité extrême qui a donné naissance aux rumeurs sur son désir de revenir vivre en France.
En mars dernier, leur fils Christopher a fêté son premier anniversaire. Il ressemble beaucoup à sa mère, avec ses grands yeux expressifs. Stephen, rentré de tournée, devait passer le reste des vacances avec eux à Hawaï. Peut-être, en ce moment même, discutent-ils ensemble du prochain album de Véronique.
Espérons qu’ils viendront bientôt tous deux au Japon.
Cet été, Véronique Sanson avait prévu de rentrer en France, dans la maison familiale, pendant que son mari, Stephen Stills, effectuait une tournée de concerts. Mais en raison de problèmes de visa, elle n’a pas pu quitter les États-Unis, et les vacances ont été improvisées à Hawaï. Sa mère, Mme Sanson, qui se réjouissait à Paris à l’idée de revoir sa fille et son petit-fils Christopher, en fut profondément déçue. Elle finit pourtant par se ressaisir et prit l’avion pour rejoindre Véronique à Hawaï, laissant seul à Paris le père de la chanteuse.
Le nom de Véronique Sanson est devenu connu au Japon surtout grâce à son mariage avec Stephen Stills. Membre central du célèbre groupe Crosby, Stills, Nash & Young, Stephen avait annoncé son mariage en mars 1973. La nouvelle fut un véritable choc : non seulement ce mariage était inattendu, mais en plus, il unissait une star américaine à une jeune chanteuse-compositrice française, belle et en pleine ascension.
À cette époque, son premier album Véronique Sanson – De l’autre côté de mon rêve (paru au Japon sous le titre « Histoire d’amour ») était déjà disponible. Le hasard voulait que les deux artistes soient produits par la même maison de disques, Warner-Pioneer, mais même les responsables japonais connaissaient encore peu la jeune Française : « Oui, nous avons sorti son disque, mais… », disaient-ils vaguement.
Pourtant, quiconque avait écouté ne serait-ce qu’un morceau de son disque avait été frappé par cette fraîcheur, cette naïveté délicate et ce son résolument moderne. Sa musique, empreinte d’une sensibilité internationale, dépassait les frontières de la chanson française, et chaque nouvel album marquait une évolution nette et impressionnante.
Sa biographie, souvent racontée de façon approximative, mérite d’être précisée ici. Née à Paris le 24 avril 1949, Véronique aime la musique depuis son enfance et apprit le piano en autodidacte. En rentrant de l’école, elle posait son cartable et se précipitait vers le clavier, délaissant volontiers ses devoirs. Comme elle n’a jamais pris de cours, elle ne sait toujours pas lire ni écrire la musique.
Cela ne l’empêche pas de concevoir elle-même les arrangements orchestraux de ses albums — un travail de longue haleine, car elle doit dicter ses idées au piano à un musicien qui les transcrit sur partition.
À la fin d’août 1964, elle fut frappée par une maladie soudaine, due à un virus semblable à celui de l’encéphalite japonaise. Elle s’en remit, mais cette épreuve laissa de nombreux trous dans sa mémoire — épisode qu’on appela plus tard sa « perte de mémoire ». « Quand une amie est venue lui rendre visite après sa convalescence, elle lui a dit : “Comme tu as grandi !” — mais Véronique ne la reconnaissait pas du tout, » raconte sa mère, le regard assombri.
Les époux Sanson vinrent au Japon en 1970 comme représentants officiels du pavillon français à l’Exposition universelle d’Osaka, où ils séjournèrent près d’un an. Véronique et sa sœur Violaine vinrent à leur tour, en alternance ; Véronique resta environ un mois. Elle venait tout juste de publier son premier 45 tours, et elle assistait avec passion aux répétitions des artistes du pavillon français, montant parfois sur scène pour chanter en secret. Elle nourrissait alors déjà son rêve de devenir chanteuse ; sa venue au Japon était donc avant tout personnelle.
Ses deux premiers albums, Véronique Sanson et De l’autre côté de mon rêve (paru au Japon sous le titre Poèmes d’amour et de pas), furent produits par Michel Berger, qui était à la fois son producteur et son compagnon. Cependant, après que Véronique tomba subitement amoureuse de Stephen Stills, leur relation se transforma simplement en amitié.
Dans la maison des Sanson vit encore aujourd’hui un petit chien blanc, offert par Michel Berger, qu’ils ont baptisé Gershwin, en hommage au compositeur américain que Véronique vénère tant.
Pourquoi Stephen Stills a-t-il été à ce point fasciné par elle, au point de vouloir l’épouser presque sur un coup de tête ? On ne le comprit pas tout de suite à l’annonce de leur mariage. Mais en écoutant ses trois albums, on saisit aisément : Véronique est belle, certes, mais elle possède surtout une douceur, une générosité et une musicalité rare. Son univers dépasse celui des chanteuses françaises traditionnelles ; il est empreint d’une fraîcheur et d’une ampleur qui ne pouvaient qu’émouvoir un musicien comme Stills.
Peu d’artistes français ont réussi à s’imposer en Angleterre ou aux États-Unis. Mis à part Johnny Hallyday ou Sylvie Vartan, chanteurs de rock dès leurs débuts, il n’y a guère que Charles Aznavour, dont She (Hier encore) avait fait sensation outre-Manche. Aujourd’hui, Michel Polnareff prépare sérieusement ses débuts américains ; s’il réussit, il ne sera que l’un des deux — avec Véronique — à pouvoir franchir cette barrière.
En tant qu’auteure-compositrice, son talent n’est plus à prouver. Sa chanson Amoureuse, issue de son premier album, a été reprise par Helen Reddy et Kiki Dee, et le disque de Véronique elle-même fut un grand succès non seulement en France, mais aussi aux Pays-Bas et en Suisse. Le titre a d’ailleurs remporté le prix de la meilleure chanson de l’année aux Pays-Bas en 1974.
En écoutant son troisième album, auquel Stephen a participé, on ne doute plus qu’elle rejoindra bientôt des artistes comme Carole King ou Carly Simon au rang des grandes figures de la chanson internationale.
Revenue en France au printemps dernier pour une tournée de concerts, elle y a rencontré un succès éclatant : les fans se pressaient dans les loges, la couvrant de demandes d’autographes et d’embrassades. Elle paraissait heureuse, épanouie, comme un poisson dans l’eau.
Peu après, on rapporta qu’elle aurait confié ne plus vouloir quitter la France ; aussitôt, les rumeurs allèrent bon train sur une éventuelle rupture avec Stephen.
Le couple vit dans une région isolée du Colorado, ce qui alimente souvent les bruits les plus inquiétants. Véronique garde dans sa chambre un pistolet et un fusil — une précaution inhabituelle pour une Française, peu accoutumée aux armes à feu. En France, comme au Japon, la possession d’armes par les particuliers est interdite ; elle avoue donc qu’en l’absence de son mari, elle a peur et refuse de rester seule à la maison.
Peut-être est-ce cette sensibilité extrême qui a donné naissance aux rumeurs sur son désir de revenir vivre en France.
En mars dernier, leur fils Christopher a fêté son premier anniversaire. Il ressemble beaucoup à sa mère, avec ses grands yeux expressifs. Stephen, rentré de tournée, devait passer le reste des vacances avec eux à Hawaï. Peut-être, en ce moment même, discutent-ils ensemble du prochain album de Véronique.
Espérons qu’ils viendront bientôt tous deux au Japon.
Weekly FM East Edition no. 12, du 31 mai au 6 juin 1976
Music Today, 1976
En 1976, Véronique participe au Festival de Tokyo et remporte le Silver Prize
pour Une maison après la mienne (paroles et musique de Violaine), accompagnée sur scène par Bernard Ilous (chœurs et guitare) et Éric Estève (chœurs).
Elle donne quelques concerts d’une vingtaine de titres
(TBS Hall, Akasaka, NHK TV "Fun French"…) entourée de 7 musiciens japonais,
dont Yoshitsune Morikawa (guitare lead).
On peut écouter Ma musique s’en va ici
(TBS Hall, Akasaka, NHK TV "Fun French"…) entourée de 7 musiciens japonais,
dont Yoshitsune Morikawa (guitare lead).
On peut écouter Ma musique s’en va ici
Music Research, 12 juillet 1976
Music Labo, 12 juillet 1976
FM Fan, 26 juillet 1976
Asahi Weekly, 1er août 1976
Guts, août 1976
Music Life, août 1976
FM Fan n° 4, du 7 au 20 février 1977
Source inconnue, 1978
En 2008, un Japonais (Pepe Castor) parle de Véronique sur son blog, au moins à 3 reprises : ici, là, et encore ici




























































































































